mercredi 13 mars 2013

Fiordland National Park

Nous continuons notre route avec notre super van qui nous mène dans le sud du pays.

Toujours sur la route nous croisons quelques manchots, à ne pas confondre avec les pingouins ! Dur dur car en anglais « manchot » se traduit « pinguin », allez ne pas les confondre après !!! Juste pour info, les manchots se trouvent exclusivement dans l’hémisphère sud et ne peuvent voler alors que les pingouins eux skattent l’hémisphère nord et ont la capacité de voler.

On ne m’avait pas menti : la Nouvelle Zélande le pays du mouton ! Bééééééééééééééé

Nous voici à Bluff tout au sud du pays, on y aperçoit les Stewart Island tout au bout

Moi je dirais que le vent souffle toujours du même côté (une petite intuition).


Nous voici partis sur la côté ouest, direction le Fiordland National Park. Plus grand parc national de la Nouvelle Zélande. On y retrouve 14 fiords, 5 grands lacs, des falaises, cascades et des forêts pluviales tempérées. Il fait parti du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.
Pour les incultes (comme moi), les fiords sont des plissements profonds de l’écorce terrestre, élargis par des glaciers puis envahis par la mer quand son niveau a monté.
On a passé un peu de temps dans cette endroit plutôt magique avec quelques randonnées au programme.
Ayihayihaaaaaaa le nouveau tarzan est arrivé, à moins que ce soit Georges de la jungle ;-) 


Pas mal de pont suspendu pour le passage de rivière


Et puis y’en a même qui y font les imbéciles à mon grand désespoir J

Mirror Lakes

Petite randonnée dans la Gertrude Valley :
La vallée

Petit lac en route

Allez faut monter tout là haut !

Dur dur la montée

 Vue sur Milford Sound

Bon là, on évite d’avoir le vertige…

 Yihha on arrive au sommet sur les névés.

Bon ben maintenant il ne reste plus qu’à descendre.

Et si on essayait le toboggan ?

Petite croisière dans Milford Sound, le plus célèbre et donc le plus touristique des fiords du parc. Petite historique sur le nom « Sound » : Quand les premiers explorateurs sont arrivés au 18ème siècle, ils pensaient découvrir des bras de mer formés par la submersion d’une vallée fluvial, appelé « sound » en anglais, c’est bien plus tard qu’on découvrit qu’en fait c’était des fiords. 
Bon on a quand même eu un peu de chance avec le temps, en prenant la dernière croisière de la journée, le temps commençait à se découvrir.


De nombreuses cascades suite à la fonte des glaciers.

On a été un peu dégouté de voir nos photos gâchées à cause d’un gros bateau de croisière !! Mais bon on assume d’être dans le coin le plus touristique de la Nouvelle Zélande.

Quelques petites otaries croisées au passage qui n’ont même pas sourcillées. 

Mitre Peak, un des plus hauts à pic du monde.



Un de nos potes pas du tout sauvage croisé en randonnée.


Petite fougère deviendra grande, un vrai symbole pour le pays.


Notre séjour dans ce petit coin de paradis s’achève, on poursuit notre route un peu plus au nord en espérant qu’on y retrouvera moins de Sandflies, ces petites mouches détestables qui piquent et donnent des boutons aux démangeaisons insupportables !  
Nous reprenons la route entre deux grattages….. A bientôt. 


mercredi 27 février 2013

Banks Peninsula à Otago Peninsula


Première escale de notre périple à Banks Peninsula :

Et tout particulièrement Akaora, « longue baie » nommée par les Maoris. Ce petit patelin touristique garde quelques traces d’une colonisation française qui a échoué, on y trouve quelques noms de rue français et quelques magasins qu’ils se veulent style français (mais en fait pas du tout). 


 Poulet ou canard ? On a le choix pour le petit déj. Un petit conseil : n’abandonnez pas votre bol de céréales même quelques secondes !

Petite randonnée où après avoir monté 800 mètres de dénivelé, le sommet se couvre de brume et ne laisse plus aucune vue possible sur l’horizon (flûte la prochaine fois faudra être plus rapide).


Humm on dirait bien que le vent souffle souvent ici !


Encore un  petit coin de paradis pour une nuit en van.

Direction Oamaru :
 Où on a la chance de voir quelques manchots à œil jaune, difficile à voir car très craintifs. Merci au zoom de l’appareil photo.


Par contre les otaries à fourrure ça posent moins de problème pour l’observation. 




Petite nuit sur une route déserte

Parfois les hommes ont besoin d’un bon coup de pied aux fesses J

Coucher de soleil sur Oamaru

 Moeraki Boulders qui sont des formations géologiques éparpillées sur la plages ressemblant à des carapaces de tortues géantes. Selon la légende maorie, ce sont des paniers ronds de nourriture et de calebasses (grands fruits secs qui peuvent servir de récipient) échoués sur la plage après le naufrage de la grande pirogue Arai Te Uru lors d’une tempête.

 Puis c’est bien sympas de faire les couillons


 Petit restaurant dans un endroit plutôt pas mal à Moeraki où on a pu goûter un repas traditionnel maori : du « muttonbird » (Puffin fuligineux), eux seuls sont habilités à chasser cette oiseau sur une île près de Stewart Island. Le goût est fumé et salé, ça fait beaucoup penser à de l’anchois (en bref j’ai pas aimé !). 


Nous arrivons du côté de Dunedin :
 Baldwin Street : la rue la plus pentue du monde, 350 mètres de long pour une dénivelé de 35 %.

Mais on file vite à Otago Peninsula (ben ouais on aime pas trop les grandes villes) :
Sandfly Bay

Où on a la chance de croiser un manchot à œil jaune dans la matinée (et qu’on se désole d’avoir surement dérangé, car on a fait les couillons dans les dunes à côté avant de le voir…).

Les traces d’un manchot venu pendant la nuit.

Lovers Leap, et je dois dire qu’on a souffert pour y arriver, car grande montée dans les dunes à partir de Sandfly Bay pour l’atteindre. Mes jambes s’en souviennent encore !

Toujours beaucoup de vagues et une eau très froide, ce qui me motive pas trop pour aller à l’eau, au contraire d’Alexis.

Petite rencontre avec un lion de mer se dorant la pilule au soleil.

Quoi tu veux ma photo ? 

Oh il y en a un plus réveillé là bas, mais bon on va peut être pas l’approcher de trop près…

 Au bout de la péninsule nichent quelques couples d’Albatros de Sandford qu’on a la chance de voir voler. C’est un des plus grands oiseaux du monde qui passe 80 % de sa vie en haute mer. On retrouve ici l’unique colonie continentale, les 99,75% de la population nichant dans Chatham Islands (à 800 km de là).

Juste pour la comparaison, en haut à droite l’albatros, en bas à gauche une mouette.


 Quelques cormorans.


Voilà nous partons maintenant pour le grand sud et je me prépare psychologiquement à me geler les miches…